Article published in the scientifique revue IMAGES EN TR@NSIT 2024, REVUE, n°1
https://turbulences-revue.univ-amu.fr/category/revue/revue-01/r

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Résumé:
Dans cet article, nous nous pencherons sur le défi de la visibilité à l’ère de l’accélération technologique, à travers quelques études de cas d’œuvres s’appropriant les images opératoires ou la vision machinique dans leur processus créatif. Nous nous intéresserons particulièrement à la manière originale dont les artistes Harun Farocki, Tomas van Houtryve et Richard Mosse traitent de la réalité militaire dans leurs créations, en opposant une contre-visualité aux différentes formes d’exercice du pouvoir. Ces tentatives se traduisent souvent par l’appropriation d’archives visuelles ou des techniques de visualisation sophistiquées elles-mêmes, afin de questionner leurs limites représentationnelles. Mais quels sont les défis posés aujourd’hui par ces démarches actualisées en ce début de XXIe siècle ? Quelles sont les limites et les possibilités liées à la production d’un objet esthétique à travers des machines de vision ayant une fonction et une désignation liées à la surveillance, et donc radicalement opposées?
Mots-clefs:
contre-visualité, images opératoires, réalisme de capteur, script, sensor realism, vision artificielle
Pour citer cet article:
Ioanna Neophytou, “L’art de la contre-visualité : quand les artistes s’approprient la vision machinique”, publié le 29 février 2024, Revue Turbulences #01 ǀ 2024, en ligne, URL: https://turbulences-revue.univ-amu.fr/wp/01-ioanna-neophytou-artde-la-contre-visualite-quand-les-artistes-sapproprient-la-vision-machinique, dernière consultation le 4 août 2024.